Dans les années 1980, la communauté mondiale a décidé de faire quelque chose contre l'appauvrissement de la couche d'ozone. Avec de plus en plus de preuves que les CFC endommageaient la couche d'ozone et la compréhension des nombreuses conséquences d'un appauvrissement incontrôlé, les scientifiques et les décideurs ont exhorté les nations à contrôler leur utilisation des CFC. En réponse, la Convention de Vienne pour la protection de la couche d'ozone a été adoptée en 1985, suivie du Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d'ozone en 1987. Ce sont les premiers traités environnementaux internationaux à être universellement approuvés par 198 nations du monde.
La Convention de Vienne pour la protection de la couche d'ozone a été adoptée en 1985 et est entrée en vigueur en 1988. Les nations qui ont signé la Convention - appelées les parties - ont convenu de rechercher et de surveiller les effets des activités humaines sur la couche d'ozone et de prendre des mesures concrètes contre les activités susceptibles d'avoir des effets néfastes sur la couche d'ozone. La Convention n'obligeait pas les pays à prendre des mesures spécifiques pour contrôler les substances qui appauvrissent la couche d'ozone. Les actions spécifiques sont précisées par le Protocole de Montréal.
Le Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d'ozone est un accord mondial visant à protéger la couche d'ozone de la Terre en éliminant progressivement la consommation et la production de la plupart des produits chimiques qui l'appauvrissent. L'accord historique a été signé le 16 septembre 1987 - marqué à l'échelle mondiale comme la Journée mondiale de l'ozone - et est entré en vigueur en 1989. Le protocole prévoit un ensemble de tâches pratiques et réalisables pour éliminer progressivement les substances appauvrissant la couche d'ozone qui ont été universellement convenues.
La réfrigération et la climatisation étaient les principaux utilisateurs de CFC. Dans le cadre du protocole de Montréal, les CFC ont été complètement éliminés. Initialement les CFC ont été remplacés par les HCFC puis les HFC. L'amendement de Kigali stimule maintenant une nouvelle évolution vers des HFC à faible réchauffement climatique ou des réfrigérants alternatifs, tels que les hydrocarbures ou l'ammoniac. Ce passage à de nouveaux fluides frigorigènes a également permis aux fabricants et aux utilisateurs de passer à des systèmes de réfrigération et de climatisation à consommation d'énergie plus efficace.
Le succès du Protocole de Montréal signifie que 99 % des substances appauvrissant la couche d'ozone (SAO) sont désormais contrôlées. Mais les réfrigérateurs, congélateurs ou climatiseurs plus anciens peuvent encore contenir des substances appauvrissant la couche d'ozone qui ont été produites avant la mise en place des contrôles. En utilisant des réfrigérateurs, des climatiseurs et d'autres équipements de manière responsable, vous aiderez également à protéger la couche d'ozone et le climat.
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Source : https://ozone.unep.org/what-you-can-do